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Posted on 4th Aug, 2017 in GR Traveller

CARNET DE VOYAGE EN HIMACHAL PRADECH (Inde du Nord) Aout 2013

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Un voyage en Inde , n’est pas un voyage ordinaire mais un voyage fascinant. L’Inde est peut-être le plus beau pays du monde , mais quel monde ! Pour tout voyageur quelle que soit sa destination, sa découverte est un choc, une rencontre avec une réalité qui bouscule à chaque instant notre regard d’occidental ! Comment l’aborder ? Dans son intégralité? impossible ! L’univers indien est un continent à lui seul tant sa diversité est grande , pays de contraste où s’y côtoie les extrêmes, du merveilleux à la misère, des grands espaces à la surpopulation, du raffinement à l’hideux, etc , etc . L’inde n’est pas un rêve ! L’année dernière je découvrais le Rajasthan, l’Inde des couleurs et des maharajas. Cette année j’ai choisi de rouler sur une des routes les plus hautes de monde, l’Himalayan Road Way en Himachal Pradech, la « Terre des montagnes enneigées ». Une aventure de près de 2000km : que les indiens appellent le Buddhist tour, tant l’ empreinte tibétaine y est forte.

Avec l'Himachal Pradesh, nous pénétrons dans une Inde bien différente, que ce soit par le climat, l'environnement, les peuples. C'est un Etat dominé par les montagnes qui couvre 55 670 km² soit le dixième de la superficie de la France. Quelque 6,2 millions de personnes y vivent, à 95% dans des villages. La nature y offre des paysages magnifiques de forêts de conifères (cèdres de l'Himalaya ou Deodar, pins, etc.), des montagnes abruptes, souvent modelées en terrasses cultivées depuis des siècles et, plus haut encore, de superbes monts enneigés dont les sommets dépassent largement les 6000 mètres d'altitude. Il est limité au nord par le Cachemire, à l'est par le Tibet, à l'ouest par le Penjab et l'Haryana, au sud par l'Uttaranchal. La capitale et ville principale est Shimla.**

SHIMLA, le parfum de l’Empire

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SHIMLA est notre première étape après avoir quitté Delhi, la capitale indienne, ses 13 millions d’hab. sa cacophonie, son agitation.

Nous arrivons dans la capitale de l’ Himachal Pradesh après avoir roulé près de 400km nous sommes déjà à 2200km d’alt.

« Incredible india » ce slogan publicitaire touristique prend déjà ici tout son sens. Nous aurions aussi bien pu arriver ici en petit train, « un toy train » qui roule sur une voie composé de 969 ponts et 103 tunnels construite en 1903, mais il nous aurait fallu trois fois plus de temps ! Comment aborder Shimla cette ville méconnue ? Il faut sans aucun doute faire abstraction du présent et se plonger dans son passé. Cette ville en son temps était aussi prisée que Paris ou Saint Pétesbourg, Lord John Lawrence, le vice-Roi de l’empire des Indes avait décidé d’en faire sa capitale d’été. Jusqu’à l’indépendance de l’Inde, en 1947, l’administration et l’état-major restait donc à Shimla d’avril à novembre, n’acceptant de redescendre à Calcutta qu’aux premières neiges. Aujourd’hui encore, cette ville au climat tonique et frais, composée d’une série de sept collines qui s’étendent d’est en ouest sent bon l’empire. Peuplée de 200 000 habitants, c’ est une des villes de villégiature préférée des riches indiens. Pour s’en convaincre, il suffit de déambuler dans « le mall ».

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Cette rue qui serpente sur les hauteurs de la ville, reste comme à l’époque victorienne, le carrefour piéton incontournable de Shimla. Il faut d’abord, monter sur le «Ridge», une vaste plate-forme ou se trouve la Christ Church.

C’est ici que s’agglutinent les milliers de touristes indiens qui prennent d’assaut la ville en mai juin, imitant les anciens colons en fuyant la chaleur qui sévit durant cette période dans les grandes villes du nord de l’Inde. Par temps clair, on y découvre les premiers sommets himalayens enneigés. (nous, nous y étions dans le brouillard !) En contrebas, se trouve le «lower bazar». C’est dans ce vaste labyrinthe de terrasses et petites ruelles bruyantes et colorées construites à flanc de montagne –l’une des pentes les plus densément peuplées de la planète, assurent les spécialistes que nous terminons notre première soirée indienne !

Le lendemain, nous monterons sur les hauteurs de la ville. A l’extrémité ouest, se dresse le Vice-Regal lodge, l’ ancien palais des vices rois. Avec ses 127 pièces et 69 cabinets de toilettes! on le décrit comme un mélange des styles «barronique écossais» et «renaissance anglaise». Ou, pour reprendre l’image d’un guide, une rencontre improbable entre Big Ben et l’école de sorciers de Harry Potter…

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Pas forcément très esthétique, mais massif, et donc parfait pour illustrer la «grandeur» de l’Empire. Aujourd’hui reconverti en centre de recherche, le bâtiment abrite notamment la table sur laquelle a été signée la Partition de l’Empire des Indes, en 1947. Pour l’anecdote, les treize vice-rois qui se sont succédé dans ce bâtiment princier employaient quelque 800 domestiques, dont 40 jardiniers et dix hommes exclusivement chargés de chasser les singes… Car les singes, à Shimla, sont omniprésents, pour ne pas dire dangereux. S’armer d’un bâton est d’ailleurs vivement conseillé pour faire la balade jusqu’au temple de Jakhoo, le point culminant de la ville , d’où l’on a une vue imprenable sur les sommets enneigés de l’Himalaya.

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LES PETITS VILLAGES DE MONTAGNE DE L’ HIMACHAL PRADECH En Himachal Pradesh , à part dans trois ou quatre grandes villes Shimla, Manali , Kullu et Dharamsala, vous rencontrerez très peu de touristes, vous pourrez même être parfois les seuls à flâner dans de petits villages et ainsi aller à la rencontre d’ habitants souriants et accueillants . C’est ce que nous avons fait en nous arrêtant sur notre route dans quatre d’entre eux SARAHAN, RACKCHAM, CHITKUL et KALPA.

Tous trois sont à l’écart d’une grande voie de circulation. Perchés sur des crêtes, accrochés sur des pentes vertigineuses, au bout d’une piste, au pied d’un glacier, ces merveilleux petits villages de bois nous ont tous laissé cette impression de calme et de tranquillité que l’on retrouve souvent dans toute montagne du monde. Nous étions loin du tohu-bohu , des klaxons et de la foule oppressante si présente en Inde. Ici, la vie est dure toute l’année mais nous avons rencontrés des habitants, aux maigres ressources, vivants de leurs récoltes au rythme des saisons, en harmonie avec leur environnement naturel. Coupés du monde extérieur une grande partie de l’hiver nous les avons vu en cette belle saison de fin de mousson se préparer activement à affronter avec leurs animaux cet isolement de plusieurs mois qui revient inexorablement chaque année avec les premières neiges. Ces neiges que nous admirons ici, sur les contreforts de l’Himalaya ! Au milieu des pinèdes et des cultures où coule un torrent ces villages sont de toute beauté en leur cœur temples bouddhistes , hindouistes et petites échoppes dans les ruelles commerçantes y trouvent naturellement leur place….. et nous aussi !

P1060818.JPG SARAHAN

C' est le plus accessible de ces petits villages. Il se trouve à 195km au nord-ouest de SHIMLA à 1960m d’alt. C’est une belle journée de voyage qui se présente , la pluie a cessé, le soleil a percé les nuages. C’est une belle route de montagne que nous suivons en remontant la Satluj valley.

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La rivière Satluj  longue de 1600km, issue du plateau tibétain, franchit l’ Himalaya, creuse son lit ici en Himachal Pradesh avec un débit impressionnant, avant de poursuivre son cours vers le Pentjab et le Pakistan. Ses eaux sont utilisées pour l’irrigation et des projets hydroélectriques grandioses sont en cours de réalisation . La route en corniche –encore bien carrossable ! - creusée dans la roche offre de superbes panoramas. Nous la quitterons pour gagner SARAHAN par une piste en lacets. On ne voit que lui en arrivant : le temple de Bhimakali , une architecture superbe de granit et de bois, datant du 8ème siècle.

On y adore la sanguinaire Kali, mais aussi Shiva et sa compagne Parvati. Faire le tour du temple par un petit sentier bordé de vieilles maisons en bois et de vergers puis redescendre par la ruelle commerçante est une promenade délicieuse. Nous n’avons pas eu la chance de voir le Srikhand Mahadev peak (5227m) -pris dans les nuages- qui domine le village. SANGLA, RACKCHAM, CHITKUL

La piste ne venait d’ être ouverte que depuis deux jours. Pour sortir de l’isolement, c’est un véritable combat auquel se livrent les habitants toute l’année. l’hiver il faut lutter contre la neige et le froid, puis vient la mousson, les dégâts sur les routes sont inimaginables, éboulements, effondrements, glissements de terrain, coulées de boues, sans cesse il faut recommencer, dégager la route. Nous avons pu ainsi arriver au bord de la rivière Baspa et remonter cette superbe vallée himalayenne entourée de sommets et où s’ accrochent les villages de SANGLA , RACKCHAM et tout au bout de la route au pied des glaciers CHITKUL (3450m) à moins de trente kilomètres du Tibet. Magnifique spectacle toujours changeant où les sommets apparaissent lorsque la brume des forêts se dégage et que le soleil perce les nuages.

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Tout est beau ! Le décor qui nous entoure, les maisons aux sculptures de bois, les temples flamboyants. On y resterait des heures et des heures dans le calme de ces montagnes , à flâner dans les ruelles de ces villages et à répondre aux sourires des habitants:

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La vallée est fertile, verdoyante, les villages sont entourés de parcelles cultivées bordées de pierres.

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A cette saison les habitants s’activent, récoltent les pommes, stockent leur bois pour l’hiver. Retour des champs ! Du balcon de notre guest-house , c’est a un véritable défilé coloré que nous assistons quand hommes et bêtes rentrent le soir au village.

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KALPA

Nous obtenons à RECONG PEO, notre permis pour pénétrer dans le Kinnaur. La route s’ élève en lacets sévères. Face à nous se dresse , la maison d’hiver de Shiva , l’ immense Kinner Kailash (6050m). C’est une splendeur au matin de le voir sortir des nuages.

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A ses pieds, KALPA (2960m). « Om mani padme hum » , le chant du mantra s’élève des ruelles du village

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Ici, en harmonie, se mêlent et se côtoient le monde hindouiste et bouddhiste dans un décor féerique.

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Demain , nous rentrerons dans un autre monde, un monde minéral, presque lunaire, chaotique.

VOYAGE LE LONG DE LA HINDUSTAN TIBET HIGHWAY

En quittant KALPA, commence un autre voyage. Nous allons rouler sur la Hindustan Tibet Highway.

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L'Himachal Pradesh a toujours été un Etat stratégique pour les relations entre l'Inde et le Tibet La Hindustan Tibet Highway était une voie de commerce partant de Rampur, à l'entrée de la vallée du Kinnaur, puis par Pooh, au cœur de la vallée, et le col de Shipki La (5669 m), à la frontière, pour finalement rejoindre Lhasa, de l'autre côté. Malgré l'altitude, cette voie de commerce unique à l'époque était réputée pour être praticable par tous les temps, sous la neige comme pendant la mousson. Aujourd'hui, hormis quelques autorisations spéciales, ce passage Inde-Chine n'est plus autorisé. Jusqu'en 1991 la vallée du Kinnaur était même carrément interdite aux étrangers, en raison de sa proximité sensible avec la frontière chinoise. On peut maintenant circuler dans cette région muni d'un permis de tourisme, délivré dans la ville transit de Rekong Peo.

L'ancienne grande route de commerce traverse la vallée du Kinnaur, le long de la rivière Satluj, pour rejoindre la vallée du Spiti a l’extrème Est de l’Himachal Pradesh.

Mais cette route n’est pas une partie de plaisir. Ne vous étonnez pas d’y être bloqué quelques heures, voire quelques jours dans la chaleur et la poussière de la piste au milieu des voitures , bus, camions et convois militaires en raison des multiples glissements de terrains. Régulièrement, la terre et les blocs dévalent les impressionnantes pentes et viennent s’échouer sur la route qu’il faut inlassablement déblayer. Nous avons de la chance, nous passerons sans encombre.

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Il nous faudra 6 heures pour rejoindre NAKO distant de 130km. Le décor est splendide. La route chaotique taillé dans la terre et la roche remonte la profonde vallée de la rivière Satluj. Des villages entourés de quelques parcelles cultivées sont accrochés sur ses flancs.

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Nous n’irons pas au Tibet ! Après Pooh, nous pénétrons dans la Spiti valley.

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La route s’élève en lacets et nous découvrons NAKO (3662m).

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Nous sommes à une quinzaine de kilomètres du Tibet. Des sommets de plus de 6000m nous entourent. Devant nous les drapeaux bouddhistes flottent sur les toits des petites maisons blotties autour de leur lac. Après notre journée de route éprouvante, le lieu ici est grandiose apaisant.

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JOUR DE FETE A NAKO

Quel bonheur de flâner dans les ruelles de NAKO où nous n’avons rencontré que des visages souriants

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Nous sommes dans un village bouddhiste : stupas, pierres gravées du mantra « Om mani padme hum » , moulins à prière , drapeaux flottant au vent, ornent chaque recoin de ruelles.

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Et dans le vieux monastère, l’heure est à la prière.

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Le 15 août , l’Inde fête son indépendance. A NAKO, toute la population est réunie sur les gradins de la place du village. Les femmes ont mis leur coiffe traditionnelle. Mêlés à la foule, nous assistons à une fête toute simple, chaleureuse, en harmonie avec ce lieu paisible et accueillant.

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Les enfants de l’école dans leur bel uniforme sont réunis autour de leur institutrice pour présenter leur spectacle : chorégraphies, chants et récitations , exercices de yoga , s’ enchaînent en petites scènettes .

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La nuit qui tombe sur le village endormi s’invite elle aussi à la fête pour nous offrir ce dernier tableau.

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LA SPITI VALLEY

Le monastère de Key et celui de Tabo sont le symbole de la vallée de Spiti. J’ai mis ces deux photos en tête de ce paragraphe parce que …. je ne les ai pas vu et qu’ils étaient pourtant la destination principale de notre voyage. En dehors du fait qu’ils sont très photogéniques et qu’ils furent le lieu de tournage d’un grand nombre de tournage cinématographique, je souhaitais ressentir cette impressionnante présence spirituelle au cœur de ces montagnes de l’Himalaya. La vallée de Spiti est un haut centre culturel et de recherche pour les bouddhistes. Le monastère de Key et celui de Tabo, font partis des plus vieux monastères au monde. Key Gompa, fondé au XIème siècle est le plus grand monastère tibétain de la vallée de Spiti. Ce site hors-norme construit dans un paysage extraordinaire a résisté à toutes les épreuves guerrières et naturelles du temps : mongols , sikhs, tremblements de terre l’ont détruits l’ont détruit mais il est toujours debout avec des temples construits les uns sur les autres, riches en peintures murales et livres anciens

Le monastère de Tabo est encore plus ancien. Il fut fondé en 996. Le monastère est entouré d'un haut mur de briques d'argiles qui enclot quelque 6.300 m² et comprend 9 temples, 23 chortens, une résidence des moines et une extension qui loge la résidence des nonnes. Lui aussi a subit des destructions importantes lors du tremblement de terre de 1975. Lui aussi possède des collections importantes et inestimables de thangkas, de manuscrits, de statues bien conservées, de fresques et de grandes peintures murales qui couvrent presque chaque mur. C'est là que le Dalai Lama a réalisé les cérémonies de Kalachakra en 1983 et 1996

Ces deux monastères se situent dans la vallée de Spiti à 4116m d’altitude pour l’un et 3050m pour l’autre., entourés de hautes montagnes aux lignes de glaciers à 5000m dans un paysage lunaire où poussent quelques touffes d’herbes et de rares arbrisseaux où errent yaks et dzos dans les plaines sauvages. Ici , dans la vallée les maisons sont construites dans le style architectural tibétain, car la terre du Lahaul et Spiti est montagneuse où les risques de destructions par tremblements de terre, avalanches et glissements de terrains sont nombreux.

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La route que nous devions suivre sur près de 350km dans le Lahaul et Spiti est une des plus haute du monde il faut y franchir des cols d’altitude dans des conditions de circulation difficiles . Le Kunzum Pass qui sépare le Lahaul et le Spiti culmine à 4551m, le Rohtang Pass à 3980m plonge vers Manali et la vallée de Kulu. Cette route est évidemment fermée quasiment tout l’hiver et une grande partie du printemps et coupe les deux districts du reste de l’Inde . Bien que dégagé et ouverte généralement de juin à octobre, la route subit des fermetures temporaires en raison des chutes de pierres, des éboulements et des glissements de terrain liés aux effets de la mousson , des orages violents et de l’érosion éolienne.

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C’est pour ces raisons que nous n’avons pas pu passer cette année dans la vallée de Spiti. Routes bloquées à Nako, à Manali et dans la vallée de Sutlej dans le district de Kinnaur !

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C’est donc avec beaucoup de regrets que nous quittons les enfants de Nako, la vallée de Spiti et tous ces drapeaux de prière flottant aux vents de l’Himalaya …. Etions-nous proche du royaume de Shambhala ?

DE LA KULLU VALLEY A DHARAMSALA

Ici, en Inde du Nord, la présence bouddhiste est forte, c’est donc à Dharamsala.que se terminera notre voyage en Himachal Pradesh.

Nous prendrons cependant le temps d’apprécier sur ce parcours de retour le charme de la vallée de Kulu.

MANALI

Autrefois paisible village de montagne niché à 2000m au pied de l’Himalaya entre vergers et forêts de pins Manali est devenu après Shimla la ville la plus touristique de l’Himachal Pradesh, station de ski l’hiver, point de départ de trekking l’été , pour indiens aisés.

La ville par elle même à peu d’attraits Comme à Shimla on peut flâner sur le mall du Old Manali,

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grimper dans la forêt et visiter le vieux Hamidan Temple , tout en bois sculpté, aux allures de pagode, dédié à Kali,

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aller faire sa toilette et laver son linge , si vous n’êtes pas trop sourcilleux sur les conditions d’hygiène (!) aux sources chaudes de Vashist à 3km de Manali.

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ou visiter le Naggar castel, sorte de gros chalet bavarois (!), vieux de cinq siècles qui domine la Kullu valley .

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KULLU

La vallée est un véritable verger et à KULLU la capitale nous assistons à une véritable « criée aux pommes » !

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BAIJNATH

Nous sommes à 50km de Dharamsala, sur la route arrêtons nous un instant au vieux temple du XIème siècle, dédié à Shiva. Il rappelle par l’ exceptionnelle finesse de ses bas relief, les temples de l’Inde du sud.

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DHARAMSALA

Que serait Dharamsala , s’il n’y avait la résidence du Dalaï-lama une ville comme tant d’autres en Inde, une ville essentiellement indienne et commerçante, c’est Lower Dharamsala, mais la ville s’étale entre 1250 et 1800m d’altitude. Il faut faire 5 bons kilomètres et monter à 1770m , pour pénétrer dans « le Petit Lhassa » Mc Leod Ganj, véritable village tibétain , où s’agglutine plus de 15000 réfugiés qui ont trouvé ici asile

On ne peut pas rater , Namgyalma Temple , construit en plein cœur de Mc Leod Ganj , à la mémoire des disparus victime du génocide. Il est émouvant de visiter le Tibetan Museum , Namgyal Temple et ses 225 volumes de Tangyur, de l’enseignement du Boudha ramené du Tibet pendant l’exode, symbole de la sauvegarde de l’héritage culturel de tout un peuple.

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Tout rappelle ici la lutte pour un Tibet libre et sa douloureuse histoire, de l’invasion à la sinisation en passant par l’exil. Mais Dharamsala c’est aussi le petit côté hippies et son bussiness aux multiples échoppes.

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Nous voilà arrivés au terme de notre voyage. Merci au « Monde de l’Inde de l’Asie » www.votremonde.com de nous avoir organisé ce voyage et surtout à Mr Keval notre super chauffeur qui nous a accompagné tout au long de ce séjour et conduit sur ces routes impossibles !

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