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Posted on 27th Jul, 2018 in GR Balades et randos

GR 78 - Le chemin du PIEMONT PYRENEEN - du Mas d'Azil à Saint Bertrand de Comminges.

Marcher seul

L' année dernière j' entreprenais ma marche solitaire sur les chemins du Piémont pyrénéen http://www.geologica-rando.com/actus-rando/mon-chemin-de-compostelle. Cet été, j'ai repris ma route. Elle m' a conduit du Mas d'Azil à Saint Bertrand de Comminges.

Pourquoi marches-tu seul ? Souvent, cette question m'est posée.

Mais , la première réponse qui me vient à l'esprit est toujours celle-ci : «  je ne marche jamais. seul !».

La marche solitaire est en moi. C' est un dialogue permanent entre soi et ce « je » qui est un autre : mais Arthur Rimbaud le dirait mieux que moi ! Jean-Louis Etienne le formule autrement. « Marcher seul, c'est pousser une porte, explorer un inconnu intérieur ... ». Rousseau l'écrit dans ses Confessions « Jamais je n'ai tant pensé, tant existé, tant vécu, tant été moi, si j' ose ainsi dire que dans ceux [les voyages] que j'ai faits seul et à pied ».

*Marcher seul, c'est aussi toujours marcher en bonne compagnie comme l'écrit Thoreau. La compagnie, ce sont les arbres, le soleil, les cailloux …. et en montagne il y a toujours un sommet, un col, un petit vallon, un lac qui vous accompagne ! Marcher dans la Nature est une sollicitation permanente tout vous parle … même le silence .Celui où les pas résonnent sur le chemin, où le souffle s'écoute quand le cœur bat la chamade. Il est impossible d'être seul quand on marche !!!

Mais, et c'est le paradoxe de la marche, c'est lorsque je marche en groupe que je ressens le plus la solitude , surtout en montagne! Une marche bien différente de la marche solitaire. Etre en compagnie, oblige de se caler sur le pas d' un autre, de fausser son pas, le corps suit moins bien … Alors rapidement chacun va trouver son rythme à quelques foulées l'un de l'autre et le tempo de marche s' installe. Chacun rentre silencieusement dans sa bulle de pensée. Marcher en groupe , c'est aussi converser. Et la conversation mène à parler de soi et de ses différences, ce qui nous ramène … à la solitude !

Finalement, on peut toutefois, pour ne pas paraître « ours »(!) trouver un compromis entre la marche solitaire et la marche en groupe , et prendre du plaisir à marcher à trois ou quatre, mais pas plus ! Chacun prend son pas. De faibles distances peuvent se creuser et se rattraper le temps d'une pause. On attend le dernier, on échange quelques mots et on repart ! Au-delà de quatre, c'est une colonie qui est en marche ! Difficile d' y trouver sa place. Eclats de voix, discussions sur tout et sur rien fusent en chemin, on va de l'un à l'autre, des groupes se forment, sans écoute des uns et des autres, même les pauses repas sont compliquées. Plus rien n'est simple.et authentique! La fatigue s' installe. Il faut faire alors quelques pas et « quitter » le groupe pour s' isoler, retrouver calme et liberté et ramener l' esprit à sa demeure. Il faut être seul pour marcher. Au-delà de quatre/cinq, impossible de partager, ce petit bonheur qu'est la solitude. J'ai vécu ces moments, surtout en montagne, lorsque on oublie le monde d'en bas, nos modes de vies trépidantes. La solitude partagée donne alors de l' entrain, procure une joie de vivre faite de plaisirs simples, une richesse vraie à une époque où règne l' artificiel. J'en garde toujours de merveilleux souvenirs.

Je conclurai cette réflexion sur la marche solitaire (ou en petit groupe!) par ce texte de Stevenson extrait de son voyage avec un âne dans les Cévennes .

«  Pour se goûter convenablement, une randonnée à pied doit être faite seul. Si vous l' entrepenez en groupe, ou même à deux, elle n' a plus de la randonnée pédestre que le nom ; c'est quelque chose d' autre qui se rapprocherait davantage du pique-nique. Une randonnée à pied doit se faire seul, car la liberté est essentielle ; parce que vous devez être libre de vous arrêter ou de continuer, et de suivre ce chemin-ci ou cet autre, au gré de votre fantaisie ; et parce que vous devez marcher à votre allure »

Du Mas d' Azil à Saint Bertrand de Comminges

C' est avec beaucoup de plaisir qu'en cette soirée de juin je retraverse la grotte du Mas d' Azil et pauser mon sac au Verger de Sésame : ce lieu si apaisant que j'ai découvert au dernier jour de ma marche, l' été dernier. J'y planterai ma tente, ce soir, au bord de l' Arize, pour une nuit de plus. Je me prépare à traverser un territoire que je connais bien le Cousserans ariégeois.

J1 : Le Mas d' Azil – Saint Lizier

Je pars des Vergers de Sézame. Le ciel est couvert, la matinée sera fraîche ! Que dire de cette première journée ? D'abord, le plaisir de reprendre ce GR … vers Compostelle ? Je ne sais pas jusqu'où j' irai sur le chemin ? Pour cette année , je m'arrêterai à Saint-Bertrand-de- Comminges. Après … ?

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Aujourd'hui, j'ai fait 22kms. Parti à 7h je suis arrivé au camping de Saint-Lizier à 13h. J'ai marché trop vite, l'accueil du camping n' ouvre qu'à 15h. Comme l'année dernière, j'étais seul sur le chemin. Le chemin du Piémont pyrénéen n'attire pas la foule de pèlerins que l'on peut rencontrer ailleurs. Tant mieux, cette solitude me convient ! Cette première étape agréable à parcourir est typiquement ariégeoise : ça monte et ça descend de collines en collines . Zaï, zaï, zaï ….Je peux toujours siffler sur la colline , il n'y avait que des vaches !

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Les contrées habités sont rares sur le sentier. Je dois m' habituer à cette solitude. Je n'y ai rencontré que quelques chevaux ou mulets, le temps d'avoir une pensée pour Modestine !

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Le chemin passe près de quelques fermes isolées, les hameaux – à part le bourg de Clermont et celui de Lescure que je traverse sur le midi - sont souvent abandonnés ou sont des lieux temporaires de vie communautaire, comme Baluet. (NB. Nous sommes dans le Cousserans, et ce territoire reculé d'Ariège a accueilli dans les années 70 de nombreux neo-ruraux – le chemin garde des empreintes de cette époque).

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Ici, même les églises sont en ruine , au Clouquet , seul le clocher tient encore debout … mais par contre il pousse des sapins de Noël bio !

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Aujourd'hui, le soleil n'était pas de la partie. Lorsque je marchai sur les crêtes du Cap de Pradou, je n'ai pas pu voir la chaîne des Pyrénées. Ce sera pour demain. La météo sera plus clémente. Le camping de Saint-Lizier se trouve implanté dans les vestiges des bains d' Audinac. Lieu fréquenté au siècle passé … pas aujourd'hui ! J'irai toutefois « aux eaux » … de la piscine , conservée dans ces bâtiments anciens !

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J2 : Saint Lizier – Castillon-en-Cousserans

Hier, je n'était pas encore arrivé à Saint-Lizier. J'y serai ce matin après avoir traversé le petit village de Montjoie-en-Cousserans.

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Saint-Lizier est la capitale religieuse du Cousserans, la masse imposante du Palais des Evêques qui domine la ville, témoigne de sa puissance pendant plus de dix siècles. Il fut au XIXè siècle utilisé comme hôpital psychiatrique (ma grand-mère parlait des fous de Saint-Lizier!). Il abrite aujourd'hui un musée. Je ne monterai pas en haut de la colline pour le visiter car ce matin la chaleur se fait déjà sentir.

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Je resterai dans le cœur du village pour profiter de la fraîcheur du cloître de la « cathédrale », édifice commencé dans le style romain puis remanié en style gothique.

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Sous le porche de l'église, j' ai rencontré ce matin, une jeune pérégrine allemande partie de Genève. Je ne suis plus seul, sur le chemin de Compostelle !

Aujourd'hui, compte-tenu de la chaleur revenue sur le Piémont pyrénéen, j'ai réduit ma journée à 19km de marche en court circuitant la partie finale, montante, de l'étape pour rester dans la vallée du Lez qui offre des passages ombragés le long du canal de la papeterie, témoin d'un temps ou Saint-Girons était une capitale de la fabrication du papier. Il est midi. Je m'arrête près du pont romain d'Aubert pour une pause rafraîchissante.

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En passant à Moulis, j'aurai une pensée pour Alain Mangin, ami géologue, disparu récemment. Il était directeur du laboratoire souterrain du CNRS de Moulis , où on étudie en particulier le protée, petit amphibien cavernicole. Après Moulis, le GR file à flanc de colline. Je resterai dans la valléedu Lez. Du coup j'ai « prié » sur le chemin, en allant d'église en chapelle. Outre Saint-Lizier, j'ai pu admirer au passage à Montjoie, petite bastide médiévale, la beauté de la façade fortifiée du mur-clocher de son église romane : ND de l' Asomption. Le petit hameau de Luzenac possède lui aussi une belle église romane construite dans un style baroque espagnol.

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J'arrive en milieu d'après-midi à Castillon-en-Cousserans. …. la route du Valier !

Enfin un resto ouvert ce soir. Je vais pouvoir arrêter mon régime « sardines ». Je m'installe au camping des Vignes, au vert, au milieu de quelques caravanes.

J3 : Castillon-en-Cousserans – Augirein

3ème jour de route. Ce matin le soleil est encore au rendez-vous pour une étape un peu plus escarpé que la veille. Je me réjouis car aujourd'hui , je vais apercevoir la chaîne pyrénéenne. Mais pour cela il faut s'élever un peu. Je m'attarderai moins au pied des chapelles !

Un coup d'oeil en passant à celle du Calvaire à Castillon, puis un peu plus loin, à Audressein, ND de Tramesaygues, située au confluent du Lez et de la Bouigane, d'où son nom qui veut dire « entre les eaux » !

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Je flâne un peu le long de la rivière.

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Je traverse Argein, Aucazein.

Puis par une belle piste en forêt j'entame la montée vers le village perché de Buzan à 800m d' altitude qui m'offre une superbe vue sur le Valier.

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Dans la montée, un randonneur me rattrape , parti de Carcassonne il suit lui aussi le Piémont pyrénéen. Nous sommes aujourd'hui trois sur le chemin ! Je profite de beaux passages en forêt, j'ai le temps, mon étape sera courte.

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En cette après-midi comme souvent l'été sur le versant des Pyrénées, quelques cumulonimbus se forment, signe d'orages. Je scrute le ciel menaçant, les premières gouttes tombent, par chance je suis aux portes d'un camping « la vie en vert » à Augirein, quand le christ s'habille en rose !

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Je m'arrêterai ici. J'aurai fait tranquillement, aujourd'hui, 15 petits kilomètres, la montée du col du Portet d' Aspet attendra demain !

J4 : Augirein – Col des Ares

C'est une étape « pyrénéenne » qui se profile aujourd'hui, une étape de montagne « Tour de France » puisque je dois passer deux cols : le col de Portet d'Aspet ce matin , puis le col des Ares en fin de journée. La pluie a cessé.

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Le Col de Portet d'Aspet (1069m) passé et monté par l'antique chemin qui coupe les rivages c'est un long cheminement en forêt, à flanc de montagne, dans lequel je m'engage , sous un ciel bas me cachant le Cagire et les montagnes voisines. Je ne sais pas trop ou me situer dans cet enchevêtrement de sentiers et de pistes, que je suis ,attentif au tracé sur mon GPS.

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Je m'attends à tout moment à y rencontrer des « Demoiselles », ces révoltés du Cousserans aux longues chemises blanches portant perruques qui au milieu du 19è siècle se battaient pour conserver leur forêt. Et c'est dans ces coins reculés de la Haute-Garonne, au milieu des hautes fougères et des bois, entre Escabiros et Razecueillé (amusez-vous à chercher ces hameaux sur une carte!) que je retrouve pour la deuxième fois « ma demoiselle ! » ma jeune pérégrine allemande. Nous suivons, le même chemin, mais nous n'avons pas les mêmes horaires , ni les mêmes lieux de fin d'étapes. Mais , sur un tel parcours de plusieurs jours il n'est pas rares de retrouver des personnes aperçus quelques jours auparavant. Elle réparait ses chaussures, il faut dire « qu'elles » marchent -comme elle- depuis Genève. Nous ferons dans ce coin perdu un bout de chemin ensemble.

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La plupart des pèlerin(e)s vont de gîte en gîte pour ma part je porte ma tente me rendant ainsi plus autonome. Sortant d'une forêt, je rentre dans une autre traversant des villages qui me sont géographiquement totalement inconnu .

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Je traverse le plateau de Juzet d' Izaut, remonte rudement vers le village de Cazaunus, je m'engage encore en forêt pour enfin rejoindre la piste du col des Ares. Je m'arrêterai au sommet ou un camping est signalé « Pyrénées Emotions » ! Je suis mitigé sur ce lieu qui est en fait un complexe hollandais, hôtel-chambre d'hôtes voire camping qui offre à ses clients les émotions du « outdoor » . Rien à voir avec mon cheminement sur le Piemont !

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Je passerai cependant une agréable soirée dans un cadre luxueux et zen et une nuit solitaire sur le terre-plein du sommet du col des Ares ! C'était mon étape la plus longue : 30kms.

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J5 : Col des Ares – Saint-Bertrand-de-Comminges

Encore une belle étape d'une vingtaine de kilomètres en perspective pour arriver jusqu'à la plaine de la Garonne. Depuis le col des Ares, sous un ciel toujours gris, la matinée commence par une bonne descente dans un chemin de pierres recouvertes de lichens jusqu'à Saint-Pé-d'Ardet bien repérable par son église Saint-Pierre juché sur le point le plus haut du village.

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Dépassé Génos, commence une longue traversée à travers bois, passant d'un col à l'autre, par des successions de montées et de descentes où les dénivelés s'accumulent, Pas de l'âne, col de Paloumères , etc ... .

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Rien de bien difficile en prenant son temps.

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On peut même s'arrêter en chemin si on veut au refuge de Saint-Martin  ! Puis vient une longue descente tranquille vers la Garonne. J'aperçois tout au fond ma destination finale l'abbaye de Saint-Bertrand-de-Comminges !

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J'arrive ainsi à Barbazan, Avec son église inachevée et sa station thermale hors fonction, il est aujourd'hui difficile de plonger un instant dans la Belle Epoque en traversant le grand parc. On est loin, de l'animation qui régnait autour du kiosque au 19 è.

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Seule, à l'écart du parc , une petite guinguette semble encore ouvrir en saison. Je dégusterai en compagnie d'un paon, sur un banc, ma dernière boîte de sardines !Pour mémoire la Haute-Garonne a possédé jusqu'à 11 stations thermales et deux ou trois fois plus de sources. Celles-ci coulent toujours aujourd'hui, même si l'on ne compte plus que deux ou trois stations en activité, dont Bagnères-de-Luchon, « la reine des Pyrénées. ».

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Le soleil revenu, je traverse la Garonne , j'arrive en début d'après-midi à Saint-Bertrand-de-Comminges après 14kms de marche.

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Ma petite pérégrine passe quelques heures après. Je ne retrouverai pas , mon compagnon carcassonnais du chemin. Au camping, je rencontre un jeune garçon parti de Cannes, pour un Tour de France à pied ! J'ai le temps de m'installer avant de voir France-Belgique (coupe du monde oblige !) en compagnie du propriétaire du camping qui m'a gentiment invité chez lui.

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Ma montée et la visite du village, d'en bas et d'en haut, en cette fin journée , est rapide. Tout y est quasiment fermé , c'est en face d'un vitrail de Saint-Jacques que je dégusterai une garbure dans le seul restaurant ouvert de la ville en ce début de mois de Juillet

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Anecdote : Il ne me restait plus le lendemain, sous un beau soleil revenu, de faire à pied , quelques kilomètres de plus pour rejoindre la ville de Montréjeau où je dois prendre mon train pour rentrer chez moi. Sur mon chemin , j'avais oublié que je pouvais m'attendre en ce week-end de départ de vacances des « juilletistes » à une grève surprise des cheminots. Ce fut le cas ! Je trouvais la porte de la gare close. Il ne me restait plus qu'à rentrer en stop . Merci , à tous ceux et celles , ils furent une vingtaine qui m'ont permis de faire ma route … en sens inverse !

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