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Posted on 16th Aug, 2021 in GR Balades et randos

LES ETANGS DU DONEZAN du LAURENTI ET DE RABASSOLES

Pour un mini-trek de trois jours en bivouac

On l'appelle le « Petit Québec ariégeois » ,c'est le Donezan, un coin d’Ariège, niché à la frontière de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Le Donezan est un territoire d'environ 500 habitants, pour sept villages, dont Mijanès et Quérigut. Beauté et authenticité sont les mots qui reviennent toujours quand il s’agit de qualifier cette petite région des Pyrénées.

Je vous y emmène pour un petit périple de trois jours dans une nature sauvage à la découverte de lacs enchanteurs : l' étang de Laurenti et les étangs de Rabassolles

J'ai choisi de les rejoindre en cheminant sur un itinéraire en boucle qui les relis.

Cet itinéraire est balisé , il suit soit le GR Pays du Donezan (Rouge-Jaune), soit le GR7 (Rouge-Blanc) Il peut se faire en deux grosses journées si vous êtes bon randonneurs et habitué aux marches en montagne ou bien le parcourir en trois jours , si vous souhaitez profiter pleinement et en moindre fatigue des paysages verdoyants que vous allez découvrir.

Vous ne trouverez pas sur cet itinéraire de cabanes pour vous abriter , ni de refuges pour dormir , il vous faudra bivouaquer.

Point de Départ et d'Arrivée et Accés.

Le refuge forestier du Laurenti, pour le rejoindre et pour randonner , partez avec la carte IGN 2248ET - Axat / Querigut / Gorges de l'Aude , rejoignez Le Pla et suivez la piste forestière jusqu'au parking situé à proximité du refuge (attention : la piste est dégradée par les intempéries et demande une conduite prudente)

1er jour : Refuge forestier du Laurenti (1616m) – Etang de Laurenti (1936m) soit 3kms de montée pour un dénivelé de 350m, réalisable tranquillement en 1h30

Un panneau indiquant l'étang marque le début du sentier caillouteux, encombré de gros rochers.Bien balisé, puisqu'il fait partie du Tour du Donezan, il s'élève à droite du torrent du Boutadiol et grimpe progressivement à travers la forêt de sapins et de hêtres jusqu'à la cabane de Counc (1 857 m), posée sur un replat.

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Après la traversée dans la pelouse, un raidillon dans la forêt m' attend. La montée reprend, où pins à crochets, genêts, touffes de genévriers s'entremêlent le long du sentier

Le Roc Blanc se découvre . Le cheminement continue à travers quelques pins, traverse un éboulis pour descendre sur la rive et le déversoir du lac.

Il se fait tard , il est temps de trouver un coin bivouac pour la nuit , l'étang entouré par les pins a pris une belle teinte vert sombre.Je le contourne par la droite, c'est à son extrémité Sud que je m'installe près du ruisseau sur une douce pelouse. Le temps était maussade durant la montée, mais comme souvent en montagne, les brumes du soir se dispersent pour laisser apparaître les étoiles qui scintillent au firmament. Le silence profond de la montagne tombe sur l'étang.

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2ème jour : Etang de Laurenti (1936m) – Etang des Llausses (1995m) 6km et 460m de dénivelé

Découvert il y a quelques années , montant de la vallée d'Oriège, j'avais envie de retrouver l'étang des Llausses, lové au milieu des pelouses et des pozzines. Un cadre magnifique … un tapis de mousse frais pour un bivouac de rêve !

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Ce matin , le temps est magnifique, les crêtes du Laurenti, les rochers du Roc Blanc (2542m) et ceux du pic de Joucarets (2326m) se détachent sur un ciel d'un bleu intense.

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Je déplie ma carte , l'itinéraire semble aisé , il suffit de remonter la vallée du Laurenti jusqu'à son col éponyme, seule difficulté à franchir de la journée, me semble-t-il. Le reste me semble facile, même si je n'ai plus vingt ans (!), il suffit de rester à flanc du Roc Blanc et de rejoindre le tracé (sur la carte) du GR7B, pour rejoindre et traverser la couillade des Bourriques pour plonger ensuite progressivement sur le versant Est de la vallée de l'Oriège que je connais pour rejoindre les pelouse de l'étang des Llausses.

Me voilà rassuré. Plutôt que de me fier à un itinéraire téléchargé sur mon Etrex, je préfère avoir en tête une lecture d'une bonne vieille carte topo !

Le sac me semble léger ce matin !

Le tracé s'enfonce à plat dans le vallon au milieu des roches et des rhododendrons, la progression n'y est pas difficile , il suffit de regarder où on met les pieds (!) toujours balisé, je suis la sente et je progresse de trace en trace et je m'élève régulièrement.

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Derrière moi , le décor est magnifique, la vallée du Laurenti encore bien fleurie et l'étang se découvrent dans toute leur splendeur. Je parviens dans une combe , où un petit névé a résisté au réchauffement climatique. J' atteins un faux plat 2200m , territoire des marmottes qui sifflent leur inquiétude. Je m'attarde à photographier quelques fleurs de montagne et de beaux plis de roches. Encore un effort , la pente se raidit , trois jeunes randonneurs me rattrapent et me laissent sur place , ils me rappellent mes vingt ans. Je souffle un instant sur une crête qui surplombe un petit lac asséché. J'atteins la base d'un grand couloir à remonter en zig-zag.

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Ultime effort je suis au col (2400m) flanqué d'une borne en fer qui marque la limite de la Réserve d'Orlu .

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Tout autour de moi le paysage est grandiose, à l'Ouest la vue sur la vallée de l'Oriège est splendide. Un coup d'oeil sur la carte pour me rassurer avant de commencer ma progression à flanc du Roc Blanc. Ici , commence un itinéraire « casse-pattes » une traversée sur un éperon herbeux parsemé de rochers qui demande vigilance pour rejoindre le GR. J'y suis à 2276m: un col rocheux , étroit, venté entre le Roc Blanc (2542m) et le Pic de la Camisette (2426m) où je m'abrite pour un petit casse-croûte. Un randonneur habitué du secteur me confirme visuellement mon itinéraire pour rejoindre la Couillade des Bourriques (2150m) Au passage , j'admire, tout en bas les magnifiques étangs de Baxouillade dans leur écrin de verdure. Tout est vert ici !

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C'est quoi une couillade ? Dans le langage pyrénéen ariégeois , un col , une dépression assez large, bien visible depuis mon promontoire. La Couillade des Bourriques est le passage entre la vallée d'Orlu et le Donezan. Pour la rejoindre , c'est fort simple et compliqué à la fois , il suffit de suivre la topographie du terrain au mieux, à défaut de suivre les marques du GR pas toujours évidentes tout en gardant un œil sur les bornes limites de la réserve d'Orlu. Ce passage effectué , tout est plus simple , l'étang des Llausses n'est pas loin , dissimulé derrière quelques replis de terrain on l'atteint en suivant la sente herbeuse du GR.

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Flop, flop … je patauge un peu pour atteindre son bord ! Ici l'eau est partout ! En Corse on les appelle les pozzines, des pelouses épaisses, spongieuses, traversées par des filets d'eau.

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Le lieu est magnifique. Un carré de sol un peu plus sec me suffit pour planter ma tente avant d'aller me rafraîchir dans l'étang où barbotent d'heureux canards.

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Un coup d'oeil , avant que la nuit tombe pour repérer la montée du col de l'Egue (2121m) passage pour rejoindre les étangs de Rabassoles

3ème jour : Etang de Llausses (1995m) – Refuge forestier de Laurenti (1616m) 11km pour 125m … et plus de dénivelé

Ce qui devait être pour cette dernière étape une balade familiale (!) fut au final plus compliquée.

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Au matin , l'étang est recouvert d' une brume épaisse. Je n'attendrai pas que le soleil perce les nuages et que les volutes blanches de vapeur s'élèvent au dessus de l'étang. Je me mets en marche dans le brouillard pour retrouver dans la pente herbeuse sur quelques rochers épars les marques rouges et blanches. J'admire au passage les dernières gentianes en fleur qui embellissent la sente. Je traverse sans trop de difficulté un petit pierrier .

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Et comme par miracle , avant d'arriver au sommet de la pente, les crêtes tout autour de moi se découvrent, le pic de Balbonne dévoile sa belle silhouette élancée

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2120m Col de l'Egue. Dans cette atmosphère humide la sueur perle à mon front. Satisfait de mon ascension matinale je peux aller voir ce que je ne connais que par l'image et mes lectures, les étangs de Rabassoles .

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Tout en descente est maintenant mon chemin de retour. L'environnement est magnifique , pins et sapins envahissent tous ces recoins du Quérigut et s'accrochent même sur des éperons rocheux. Moins redoutable que le pic de Balbonne (2305m) que je laisse dernière moi, j'admire devant moi le Pic de Tarbezou (2364m) qui m'est familier et qui offre l'hiver un bel itinéraire raquettes.

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Bien qu' abrupte la descente vers les étangs est facile. Je passe sous le Roc de Bragues près d'un petit étang adorable puis après un replat apparaît l'écrin émeraude de l' Etang Bleu (1920m) où le Roc de Bragues (2170m) se reflète. Un petit café et une baignade dans cette eau limpide et glacée c'est le bonheur ! Mais il faut faire vite, le temps est instable en ce mois d'août , la brume revient, et recouvre rapidement les deux autres étangs , ,l'étang Noir (1970m) en premier au pied du Tarbezou, et un peu plus basl'étang de Rabassoles (1851m) que l'on rejoint à travers d' épais myrtilliers

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J'inclus ce récit dans un article écrit quelques années plutôt où j'avais rejoint quelques beaux « lacs secrets » où je décris des randonnées d'une journée. Ce mini-trek de trois jours est beaucoup plus intense en ressenti , l'effort est plus soutenu, le poids du sac est plus conséquent en raison du portage pour un bivouac, mais on prend plus de temps et de plaisir pour s' imprégrer de cette beauté sauvage qu' offre le merveilleux Donezan, que je vous invite à venir découvrir. Les étangs de Laurenti et de Rabassoles sont des étangs faciles d'accès pour faire découvrir la montagne et le plaisir du bivouac à des enfants. N'hésitez pas !

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Quant à ,moi il ne me reste plus qu'à redescendre jusqu'au refuge forestier du Laurenti . La descente le long du ruisseau de l' Antournant (1687m) est un paradis d'observation de la Nature pour des enfants …

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J'y reviendrai sans doute avec mes petits enfants , je devais être encore dans ces pensées riantes car, arrivé au parking de la Restanque (1632m) point de départ de l'excursion classique vers les étangs , j'en perds ma piste de retour et je m'égare dans la plaine de l'Artigue au point de me retrouver au milieu d'un millier de « nouveaux hippies » réunis en un vaste campement pacifique du Rainbow Family pour un rassemblement lunaire. Ce mouvement, né dans une tribu amérindienne (les Hopis), a été popularisé par les hippies. "Le but est de se familiariser avec la nature pendant un mois", expliquent certains participants à ce rassemblement.

Je ne suis pas resté un mois dans le Donezan mais ce périple de trois jours fut pour moi aussi une belle immersion au cœur de la Nature sauvage

UN ETE PYRENEEN , A LA DECOUVERTE DES LACS SECRETS ARIEGEOIS

Revenir marcher en Ariège est toujours pour moi un plaisir renouvelé à chaque séjour … Peut-être parce que les chemins parcourus y sont chargés de souvenirs … mais cet été , j’avais choisi de me « perdre » sur des sentes inconnues et de partir à la découverte de lacs perdus et d’y planter ma tente le temps d’un bivouac. Destination la Haute-Ariège !

Ils sont bleus, verts, noirs , rouge ou blancs selon la saison, la couleur du ciel, l’heure du jour, la roche qui les accueille, leur profondeur : toutes les teintes s’y nuancent…. Ce sont nos lacs Pyrénéens , nos miroirs aux eaux limpides et cristallines, parures de nos montagnes.

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Aller à leur rencontre est toujours magique : l’eau qui ruisselle sur les rochers, qui court dans les pelouses, parvient souvent dans un lac , un gourg ou un étang. On les rencontre après un bel effort, une montée, ils se découvrent alors dans toute leur beauté, perchés en haut d’un vert vallon ou bien blottis sous une muraille de pierres. Lieu de repos, propice au pique-nique ou au bivouac d’un soir , souvent but d’une promenade, d’une randonnée, première approche de la montagne.

J’aime les repérer sur une carte, puis les découvrir dans leur environnement et profiter de ces lieux enchanteurs. Il suffit d’un peu d’eau et tout devient paisible !

Les Pyrénées ariégeoises ont la réputation d’être les plus sauvages du massif mais si en plus vous décidez de vous aventurer « hors piste » vous êtes sûr d’entreprendre une marche solitaire !

ETANG TORT (2216m)

Ce petit étang se trouve dans la réserve nationale d’Orlu. Pour l’atteindre j’ai choisi d’éviter la vallée d’ En Beys mais de remonter celle d’Orgeix moins fréquentée Orgeix, Oriège, Orlu nous ne sommes plus au temps des chercheurs d’or ( !) j’y ai cheminé tout seul et découvert des lieux méconnus. J’ai traversé de superbes forêts de hêtres qui sentent bon les cèpes (!) , pataugé sur des jasses herbeuses et tourbières, remonté le ruisseau d’ Orgeix, passé quelques ressauts, percé la couche nuageuse de la vallée pour enfin sous un ciel bleu azur arriver au fond du cirque du grand lac rond d’ Aygue Longue (2076m), paradis de quelques rares pêcheurs. courageux.

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Mais je ne suis pas au bout de mon chemin, il faut encore s’enfoncer au fond de la combe puis atteindre par des lacets vigoureux le col de la Parade (2241m), traverser à flanc du Pic de l’Homme sur une sente pierreuse à gispet pour découvrir de l’autre côté d’une porteille sans nom (2370m) dans son désert minéral et ses pelouses le petit étang Tort ( 2216m).

L’ETANG TORT (2216m) - Rando journée

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Situation : Ariège - vallée d’ Orgeix (Orlu) Difficulté : facile jusqu’au lac d’Aygue Longue, puis sportive jusqu’à l’étang Tort. Dénivelé – Horaires : +1000m ; 6/7h A/R

Cartes : IGN n°2249OT – Rando Editions n°7 Haute-Ariege – topo Respyr 57

ETANG D’EMBIZON (2086m)

L’étang d’Embizon ? Si vous le cherchez sur la carte , vous le trouverez à l’Est du massif de l’Aston. Peut-être , le massif le plus sauvage de la Haute-Ariège . Les sentiers balisés y sont rares, mais les balades y sont nombreuses pour qui aime aller à la découverte d’espaces libres de tout itinéraire tracé à l’avance.

Pour rejoindre l’étang plusieurs itinéraires sont possibles présentant plus ou moins de difficultés. Les plus faciles empruntent le GR10 soit par la station de Beille et le col des Finestres au Nord , soit par le refuge de Rulhe et la crête des Isards au Sud.

J’ai choisi un troisième itinéraire balisé qui, depuis les Granges de la Vallée de Savignac, remonte la rive gauche du ruisseau de Najar, dans une épaisse forêt de hêtres entrecoupée de clairières , jusqu’au petit pont de pierres du Ressec (1400m).

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Puis il faut partir à l’aventure ! Et monter vers l’ouest puis sud-ouest , un peu à l’aveugle, dans le sous-bois du ruisseau du Pradels , face au très rocheux pic du Paille. La montée est rude ! A la sortie du bois, une succession de ressauts et de replats où serpente un joli ruisseau nous emmène vers 2000m au niveau d’un petit cirque. Encore un dernier effort ! un ressaut à franchir à l’ouest … un vaste plateau…un petit laquet herbeux … une dernière marche au nord … et vous le découvrez : un cadre enchanteur et féerique, un écrin de rhododendrons, quelques pins, une eau aux couleurs azurées … l’étang d’Embizon , une perle solitaire au cœur de l’Aston .

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L’ETANG D’EMBIZON (2086m) - Rando journée

Situation : Ariège – entre vallées d’Ax et d’Aston Difficulté : aucune difficulté technique mais cet itinéraire se déroule en partie hors-sentiers Dénivelé – Horaires : +1000m ; 6/7h A/R

Cartes : IGN n°2148ET – Rando Editions n°7 Haute-Ariege – topo Respyr 57

LACS SECRETS DE LA VALLEE DE SIGUER

La vallée de Siguer est m’a préférée ! Dommage le beau temps n’était pas au rendez-vous en Juillet ! Le long d’ un sentier superbement aménagé (il est bon de rappeler que de tout temps ces chemins transfrontaliers ont été empruntés par des populations aux motivations diverses –conquérants, brigands, contrebandiers, « passeurs », bergers, mineurs, travailleurs saisonniers, marchands, etc) Je remonte le ruisseau d’Escales, je gagne dans un épais brouillard et sous un fin crachin la jasse de Brouquenard-d’en-Bas, je traverse le pont de la Peyre pour gagner l’autre rive et continuer vers l’étang de Brouquenat-d’en-Haut et sa cabane. Je continue mon chemin, espérant une éclaicie. Hélas c’est l’Amazonie ! Tout est détrempé, le sol regorge d’humidité. Je surmonte plusieurs ressauts successifs pour deviner enfin les rives de l’étang de Peyregrand (1898m). Mouillé pour mouillé , j’ai décidé en grimpant dans des pentes herbeuses puis en suivant une canalisation , d’aller dormir plus haut. J’arrive enfin à mon étang idyllique de bivouac :l’étang des Redouneilles des Vaches (2127m)

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Au petit matin, enfin une éclaircie, le lever du soleil y est sublime. Le ciel se dégage pour ce deuxième jour.

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Un petit col facile à l’ouest , permet de redescendre sur des pentes assez raides en basculant à droite vers la cabane des bergers des beaux étangs de Neych. où des cairns me guideront jusqu’au vallon d’Auruzon et le sentier de Gnioure qu’il faudra descendre pour retrouver le pont de la Peyre et l’itinéraire du premier jour.

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LES LACS SECRETS DE LA VALLEE DE SIGUER – Rando (circuit) en bivouac

Situation : Ariège - vallée du Vicdessos Difficulté : itinéraire sportif dont une bonne moitié se déroule hors sentiers (éboulis, gispet, etc) Dénivelé – Horaires : +1600m ; 10h (sur 2/3 jours) – Bivouac aux étangs des Redouneilles des Brebis

Cartes : IGN n°2148OT – Rando Editions n°7 Haute-Ariege – topo Respyr 57

ETANG DE CARAUSSANS (2440m)

Quittons l’Aston pour le Vicdessos. Marc, Mounicou, le Pla de l’Isard, l’étang de Soulcem et ses orris , ces lieux me sont familiers. lac8.jpg

Aujourd’hui , le beau temps revenu j’ai décidé de grimper dur . Direction l’étang de Caraussans. Il se cache sur les hauteurs de Soulcem. Seuls, quelques pêcheurs courageux vont y taquiner la truite fario. Pas de sentiers pour y accéder mais un cheminement escarpé le long de la pente d’un petit torrent dans une faille rocheuse . L’étang de Caraussans se découvre au dernier moment, il est somptueux entouré de pelouses. La vue en arrière-plan sur le massif du Montcalm et de la Pique d’Estats est superbe.

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L’ETANG DE CARAUSSANS (2440m)

Situation : Ariège - vallée du Vicdessos Difficulté : itinéraire relativement sportif Dénivelé – Horaires : +780m ; 4h A/R

Cartes : IGN n°2148OT – Rando Editions n°7 Haute-Ariege -– topo Respyr 52

ETANG DES LLAUSES (1995m)

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Etagée entre 930 et 2765m La réserve d’Orlu est une bien belle réalisation pour qui veut découvrir le domaine montagnard. Elle est d’abord un lieu de protection et d’étude de la faune de la montagne, de formation professionnelle aux métiers de la nature mais aussi un exceptionnel espace de découverte pour le grand public qui la fréquente. L’Observatoire de la Montagne, espace éducatif s’y est installé dans les anciens bâtiments des forges d’Orlu. Un sentier pédagogique rejoignant le refuge d’En Beys y a été créé guidant les randonneurs en les invitant à la découverte du milieu qu’ils traversent et gravissent. En nombre !

L’étang d’En Beys n’est pas ma destination, j’ai choisi d’aller découvrir l’ étang des Llausses : petite tâche bleue sur ma carte topo sous le pic de Balbonne. La difficulté de cette balade est l’orientation en l’absence partielle de balisage. Pas facile de se repérer au départ du parking de Fanguil pour trouver le sentier qui s’élève dans la magnifique hêtraie dominée par la Dent d’Orlu et qui nous mène à la cabane d’EnSeys. Il faudra aussi être attentif pour trouver au-dessus de la cabane le passage au milieu des genêts la bonne sente qui monte à l’étang. On le découvre enfin, lové au milieu des pelouses et des pozzines. Un cadre magnifique … un tapis de mousse frais pour un bivouac de rêve !

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L’ETANG DES LLAUSES (1995m)

Situation : Ariège – au-dessus d’Orlu Difficulté : aucune Dénivelé – Horaires : +900m ; 5/6h A/R - Bivouac au bord du lac

Cartes : IGN n°2148ET et 2248ET– Rando Editions n°8 Cerdagne-Capcir – topo Respyr 47

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